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La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen

Photo
Jean-Jacques-François Le Barbier (1738 - 1826)
Musée Carnavalet - Histoire de Paris vers 1789
Huile sur bois
Hauteur: 71 cm Longueur: 56 cm

Cette peinture a appartenu à Georges Clemenceau, avant d'entrer dans les collections du musée Carnavalet.

Votée le 26 août 1789, écrite dans une très belle langue et placée sous les auspices de l'Être suprême, la Déclaration proclame que tous les hommes naissent libres et égaux en droits, que les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur le mérite, que la sécurité et la propriété sont sacrées.

Elle affirme aussi la liberté religieuse et celle des opinions (donc de la presse).
Elle pose les bases d'une réforme du système judiciaire, et affirme l'obligation pour l'État d'assurer l'application des lois et la défense de la chose publique, au besoin par la force.


L'objectif est d'instaurer un État de droit, fondé sur la souveraineté de la Nation, exprimée par ses représentants, et sur le respect absolu de la loi.


Cela dit, la proclamation n'est pas sans ambiguïtés ni lacunes : sacralisation d'une propriété mal définie ; sauvegarde de l'ordre public, qui laisse au riche la possibilité d'exploiter le pauvre ; silence concernant les femmes ou les esclaves des colonies.

Le texte s'inscrit sur deux registres, dont la forme évoque celles des Tables de la Loi rapportées par Moïse du mont Sinaï.

Il est accompagné de figures allégoriques personnifiant la France et la Renommée, et de symboles comme le faisceau (unité), le bonnet "phrygien" (liberté), le serpent se mordant la queue (éternité), la guirlande de laurier (gloire), les chaînes brisées (victoire sur le despotisme) ; l'ensemble étant placé sous l'œil du Dieu créateur, rayonnant d'un triangle à la fois biblique et maçonnique.


Auteur de la notice : Philippe de Carbonnières
Salle : Salle 103
Collection : Peintures
Mode d'acquisition : Don de Georges Clemenceau, en 1896
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